Réponses aux consom'acteurs

Réponses aux consom'acteurs

Dans le cadre des temps de rencontre que nous organisons dans les 9 magasins tous les mois, nous nous sommes aperçus que vous, consommateurs, vous interrogiez beaucoup sur les produits, la bio, le local, la coopérative... Nous souhaitons donc répondre au plus grand nombre d’entre vous et nous ouvrons donc une nouvelle rubrique « Réponses aux consom’acteurs » dans la lettre d’info An Delienn.

 

 

Qui sont Nos Paysan·ne·s Associé·e·s ?

 

Nos Paysan.ne.s Associé.e.s à Biocoop sont des producteurs et productrices installés en agriculture 100 % biologique et paysanne. Ils représentent 3500 fermes à taille humaine en France, structurées en 20 groupements dans 4 filières de production : fruits et légumes, céréales et protéagineux, lait et produits laitiers, viande.
Comme tous les acteurs de Biocoop, Les Paysan.ne.s Associé.e.s respectent des cahiers des charges exigeants qui intègrent des pratiques agricoles toujours plus vertueuses : en faveur de la biodiversité, avec un usage raisonné de l’eau, en refusant les serres chauffées ou encore en portant une attention particulière au bien-être animal.

Les Paysan.ne.s Associé.e.s sont adhérents à la coopérative Biocoop et représentés en son Conseil d’Administration. Ils peuvent donc prendre part aux décisions de la coopérative au même titre que les magasins, les salariés et les consommateurs sociétaires. Ce modèle de gouvernance au sein de Biocoop traduit la volonté de « développer l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération ».

Un engagement fort concrétisé avec les Paysan.ne.s Associé.e.s est la relocalisation de cultures qui n’étaient plus pratiquées qu’à l’étranger, comme la graine de moutarde, les lentilles corail, le quinoa, ou encore la clémentine et la rhubarbe pour confiture. 80 % des produits à marque Biocoop sont fabriqués à partir des matières premières issues des productions de nos Paysan.ne.s Associé.e.s. Lorsque c’est le cas, le logo « Avec Nos Paysan.ne.s Associé.e.s » est apposé sur l’emballage du produit. Dans ces produits, la totalité des matières premières productibles en France est donc origine France ! Il peut aussi s’agir de certains produits bruts de nos rayons, comme la viande (avec le groupement Bretagne Viande Bio) ou de certains fruits et légumes (avec le groupement Biobreizh). En parallèle, la coopérative Finisterra travaille avec 160 producteurs locaux sur le territoire.

Une grande partie des produits à marque Biocoop sont également labellisés Bio Équitable en France. Ce label garantit une juste rémunération aux producteurs, avec un prix minimum d’achat garanti basé sur leurs coûts de production, ainsi que des contrats d’au moins 3 ans entre tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Ces conditions favorisent l’installation de jeunes agriculteurs bio sur le territoire et contribuent à la transition écologique.
C’est tout un travail de création de filières françaises en agriculture biologique, paysanne et équitable qui s’opère avec ces groupements de producteurs au sein de Biocoop. L’intérêt est collectif : pour les producteurs, cette structuration leur permet d’avoir des débouchés et de sécuriser leurs productions ; pour les magasins, il s’agit de distribuer aux consommateurs des produits de qualité correspondant à un cahier des charges exigeant. Ce partenariat permet aussi à chaque partie prenante de la filière d’échanger, de mieux connaitre les enjeux et les problématiques rencontrées par chacun (état du marché, potentiels de récoltes, aléas climatiques, etc.)

La marque Biocoop n’est donc pas une marque de distributeur comme les autres ni une marque « repère », elle est la concrétisation des valeurs de Biocoop et participe à un projet de société pour une agriculture respectueuse des hommes et de l’environnement.

 

 

Quel est le rôle du Conseil de Surveillance ?

 

Finisterra est une coopérative de consommation de type société anonyme avec Directoire et Conseil de Surveillance (CS), composée de 9 magasins dans le Finistère nord. Finisterra est sociétaire de la coopérative Biocoop, au sein de laquelle les magasins sont indépendants et libres de choisir leur statut juridique et leur propre modèle d’entreprise.


La structuration de Finisterra en coopérative de consommation découle de la volonté :
- d’être en cohérence avec la mission de Biocoop : « développer l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération »
- de placer le consommateur au cœur de la gouvernance de la structure. Les consommateurs font partie de l’ADN de Finisterra puisque ce sont eux qui ont créé les premiers groupements d’achats de produits bio dans les années 1980 à l’origine de nos magasins actuels
- de s’inscrire dans une économie réelle, sociale et solidaire, ancrée sur le territoire, et dont les bénéfices ne sont pas redistribués sous forme de dividendes à des actionnaires mais réinjectés dans la coopérative pour son fonctionnement et son développement.


Contrairement à une entreprise dans laquelle le pouvoir est proportionnel à la somme engagée au capital, une coopérative suit le principe « une personne = une voix », quel que soit le montant de son capital. Finisterra n’appartient pas à une personne en particulier, mais à tous les sociétaires ayant souscrit des parts sociales (5 parts de 4 €), ce qui repose sur la volonté et la libre adhésion de chaque consommateur.


Devenir sociétaire permet de participer à l’Assemblée Générale (AG) annuelle pour échanger et donner son avis, voter les grandes orientations politiques et élire les membres du Conseil de Surveillance de la coopérative pour une durée de 3 ans (mandat renouvelable). Tout sociétaire peut se porter candidat au CS lors d’une AG, à condition d’avoir réalisé une année en tant qu’observateur parmi ses membres. Les 13 sociétaires qui composent le CS de Finisterra (actuellement 12) sont représentatifs du territoire correspondant aux 4 premiers magasins à l’origine de la coopérative (Brest, Saint-Renan, Lesneven et Morlaix).


Le rôle du CS :
- élit les membres du Directoire (actuellement composé de 4 directeurs), qui gèrent la coopérative au quotidien : gestion commerciale, financière, administrative, ressources humaines et communication ;
- définit les grandes orientations politiques de la coopérative au travers desquelles le Directoire définit et applique une stratégie opérationnelle. Le CS veille à la bonne application de ces orientations ;
- est garant des valeurs de la coopérative, représente et défend les intérêts des sociétaires.


Le CS et le Directoire travaillent en étroite collaboration. Ils se réunissent au moins 6 fois par an pour se mettre d’accord sur la vision, les objectifs, et échanger sur les projets en cours. Le CS a un regard sur les comptes et la gestion de l’entreprise exercée par le Directoire. Il valide ou non les grands projets et investissements comme une ouverture, rénovation ou un déménagement de magasin, ou encore le choix des projets pour l’attribution de l’enveloppe alternative.

Il a donc un réel pouvoir décisionnel au sein de la coopérative.

 

 

Notre démarche de réduction des déchets

 

« Utiliser des ressources renouvelables durables, concevoir et fabriquer mieux avec moins, réutiliser les emballages et garantir un usage le plus sûr possible * » sont les enjeux choisis par Biocoop pour continuer à basculer vers une économie circulaire sur l’emballage et réduire son impact environnemental. Ces objectifs se concrétisent à travers des solutions telles que :


• Le refus : la meilleure manière de ne pas générer de déchet est de les refuser. Ainsi, depuis 2017, Biocoop dit NON à l’eau plate en bouteilles plastiques. Et pour cause : des millions de bouteilles d’eau à usage unique sont jetées en France, plus de 24 millions (sur la base d’1L) en 2019 **.  Elles sont une véritable aberration écologique : leur coût énergétique est colossal et les déchets plastiques qu’elles génèrent ne sont pas toujours recyclés. Enfin, elles sont en moyenne 39 fois plus chère pour une eau de source et 86 fois plus chère pour une eau minérale que l’eau du robinet *** !


• Le vrac : représente une économie d’emballage, de gaspillage mais aussi de coût. Chez Finisterra, nous vous proposons jusqu’à 270 références de vrac alimentaire, d’hygiène et d’entretien, ainsi que des contenants réutilisables pour transporter et stocker vos denrées.


• La réduction : pour les produits à marque Biocoop, la coopérative s’est fixé des objectifs tels que zéro élément d’emballage de petite taille (en-dessous de 50 mm), une réduction de 10 % du poids total et du nombre d’éléments d’emballage à usage pour les produits à marque Biocoop d’ici 2025. Et depuis 2022, nous avons réalisé une réduction de 20 % de plastique pétro sourcé dans les emballages des produits à marque Biocoop, ces derniers étant issus à 100 % de ressources forestières gérées durablement.


• Le réemploi : c’est désormais une obligation du cahier des charges de Biocoop qui s’applique aux magasins dès la présence d’un opérateur à proximité. Chez Finisterra, nous travaillons avec la coopérative Distro qui récupère, lave, et remet dans le circuit de distribution les bouteilles aptes au réemploi d’une partie de nos boissons. Une bouteille en verre consignée peut être réutilisées 20 fois, pour une économie de gaz à effet de serre de 79 % par rapport à une bouteille recyclée qui elle, nécessite d’être fondue à 1500°C pendant 24h !
Les palettes sur lesquelles nous sont livrés les produits de la plateforme sont également consignées et repartent lors de la livraison suivante.


• La réutilisation : à travers la conception de nouveautés en utilisant par exemple des « coproduits », résidus de la fabrication d’autres produits, qu’habituellement nous ne réutilisons pas. Par exemple, l’eau d’olive issue de la fabrication de l’huile est mise à la place de l’eau dans une gamme pour bébé à marque Biocoop. La plateforme Grand Ouest de Biocoop donne également ses fruits et légumes invendus à des industriels qui en font des jus, pâtes de fruits ou encore pour aromatiser des bières.


• Le recyclage : à travers des cartons pliables retournés à notre centrale d’achat, les plastiques des palettes et des colis de marchandises rassemblées en grands sacs ou encore le surplus de sacs en papiers jetés collectés par une association pour recyclage. Notre objectif est d’incorporer 30 % de matières plastiques recyclées dans les emballages des produits à marque Biocoop et que 100 % des emballages de tous nos produits soient recyclables et effectivement recyclés en 2025.


• Le compost : nous récupérons les fruits et légumes abîmés pour les rendre à la terre ou nourrir des animaux.

*https://sites.google.com/view/lemballage-chez-biocoop/nos-objectifs
**https://chiffrecle.oiseau.fr/1611
***https://www.services.eaufrance.fr/docs/synthese/rapports/Rapport_Sispea_2020_resume_VF.pdf et https://www.sesemn.fr/marche-eaux-embouteillee/prix-eaux/
https://www.biocoop.fr/nous-rejoindre/se-faire-referencer-fournisseur

© SA Finisterra

 

 

 

Quels engagements les produits à marque Biocoop portent-ils ?

 

La marque Biocoop, lancée au printemps 2020, remplace les produits « Ensemble » et les produits dits « génériques ». Elle n’est pas une marque de distributeur comme les autres ! Sa gamme est porteuse des valeurs et engagements forts que Biocoop défend depuis bientôt 40 ans, encadrés par un cahier des charges exigeant, en faveur de :
- La transparence : sur l’origine du produit. Les lieux de production et de transformation étant lisibles sur les emballages et précisés par une carte.
- La relocalisation et l’agriculture de proximité comme philosophie de travail. Biocoop garantit une empreinte carbone réduite, comme pour ses jus d’oranges sélectionnés au plus près, provenant de Méditerranée et non du Brésil !
- La coopération : en introduisant au maximum les matières premières issues de nos groupements de producteurs sociétaires, indiqués sur les emballages par le logo "Nos Paysan·ne·s Associé·e·s".
- L’exigence et la qualité : des recettes 100 % bio basées sur le cahier des charges de Biocoop, qui va plus loin que celui de l’agriculture biologique, avec notamment la volonté de limiter l’ultra-transformation pour vous proposer les produits les plus sains possibles. C’est le cas de la charcuterie Biocoop sans sels nitrités, remplacés par un bouillon de légumes et d’herbes aromatiques.
- L’équité : une priorité aux ingrédients issus du commerce équitable, avec les producteurs du Sud (100 % du chocolat, sucre, café, thé hors origine Japon ou encore les bananes sont équitables). Mais aussi avec les producteurs du Nord et notamment le label Bio Equitable en France. Ainsi, Biocoop vous propose une moutarde 100 % bio, française et équitable !
- La réduction des emballages et l’amélioration de ces emballages dans leur conception lorsqu’il n’est pas possible de les supprimer. Par exemple, la barquette contenant des tranches de jambon Biocoop est à 90% issue de plastique recyclé et les bouchons en plastique ont été supprimés des briques de lait… ce qui devrait permettre de réduire nos déchets plastiques d’environ 20 tonnes par an !

 

© SA Biocoop

 

 

Quels sont nos engagements concernant le transport de nos produits ?


Avec la volonté de s’inscrire dans une démarche responsable et durable, Biocoop s’investit pour réduire au maximum l’impact écologique de ses activités, y compris sur le plan du transport. Le projet « Efficience logistique » illustre cet engagement.

Concrètement, la Société de Transports Biocoop œuvre pour l’optimisation des tournées et du remplissage des camions de livraison entre les plateformes et les magasins à travers différents leviers d’actions et bonnes pratiques :
- La massification des flux de livraison : avec le déploiement de ses 4 plateformes logistiques réparties sur le territoire français (Centre Nord-Est, Sud-Est, Sud-Ouest et Grand-Ouest) toutes certifiées HQE « niveau excellent » et ISO 14001.
- La mutualisation des « ramasses » fournisseurs et de la distribution des magasins.
- Le recours aux liaisons « rail-route » ou « ferroutage » qui consiste au transport de camions par les chemins de fer. En 10 ans, le ferroutage a permis à Biocoop d’économiser 7014 trajets en camion.
- Le développement du parc de camions roulant au biogaz, munis d’un système de froid fonctionnant au gaz, ou encore l’utilisation de containers (semi-remorques) bi-température qui permettent de séparer les fruits et légumes des produits frais.

 

Biocoop encourage également à l’écomobilité de ses salariés. 100% des conducteurs de sa Société de Transports sont sensibilisés à l’écoconduite, avec notamment une flotte de véhicules professionnels composée à 21% de modèles hybrides, une sensibilisation à l’autopartage, un aménagement des sites pour encourager la mobilité douce (abris à vélos par exemple) ou encore le développement de la visioconférence. Toujours avec pour objectif de réduire son empreinte carbone, la Société de Transports Biocoop est signataire depuis 2012 de la charte « Objectif CO2 » de l’Ademe.

 

Au total, ces engagements permettent d’éviter 292 livraisons hebdomadaires, ce qui économise l’équivalent de 473 120 kilomètres parcourus chaque année, soit 12 tours de la Terre ! Entraînant de surcroit d’autres impacts positifs en termes d’organisation : gain de temps sur la réception des commandes, la mise en rayon, la gestion des stocks ou encore l’optimisation des espaces et du matériel de stockage.

 

D’autres engagements fondamentaux du cahier des charges de Biocoop permettent de réduire l’impact du transport des produits que nous distribuons :
- La priorité à l’approvisionnement local, en travaillant avec des producteurs installés à moins de 150 km des magasins. Au-delà de réduire l’impact écologique du transport, il s’agit de développer la production biologique locale et de favoriser les liens entre acteurs du territoire.
- La relocalisation des productions qui peuvent l’être en France. Aujourd’hui, 86 % de notre offre en magasin est origine France, l’objectif pour 2025 est de 90 %.
- Zéro transport de marchandises par avion. Ainsi, les bananes sont acheminées par bateau, tandis que les litchis (systématiquement acheminés par avion) sont absents de nos étalages !

Enfin, contrairement à ce que l’on peut croire, l’impact environnemental des produits dépend plus du mode de production que du transport. En effet, le mode de production d’un produit représente à lui seul 57% de son bilan carbone*, et le fait qu’un produit soit local ne garantit pas que son mode de production soit vertueux. Par exemple, en agriculture conventionnelle, même locale, les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication et à l’épandage des engrais chimiques sont considérables : 100kg d’azote épandus par hectare équivaut à 10 000 km parcourus en voiture** !

 

C’est pourquoi chez Biocoop nous donnons la priorité au local à condition qu’il soit 100% bio.

 

*Réf-2 : « Consommer local, les avantages ne sont pas toujours ceux que l’on croit », Le point sur n°158, mars 2013, Commissariat général au développement durable - www.developpement-durable.gouv.fr
**Réf-3 : L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité, Jacques Caplat, Editions Actes Sud

 

 

 

Quels sont les engagements de Biocoop pour un commerce équitable ?


Le commerce équitable est un partenariat commercial basé sur le respect, le dialogue et la transparence. Il vise une plus grande équité et solidarité dans le commerce mondial et local. Il s’inscrit dans une dynamique vertueuse aux niveaux :
- Social : il offre des conditions commerciales garantissant les droits et la dignité des producteurs, grâce à des partenariats à long terme, une juste rémunération de leur travail mais aussi une juste répartition de la valeur ajoutée des produits entre les différents acteurs d’une filière.
- Environnemental : en valorisant des modes de production respectueux de l’environnement et de la biodiversité, notamment par le maintien des cultures locales ou encore l’agriculture biologique.
Le commerce équitable est encadré juridiquement par de nombreux labels certificateurs indépendants tels que Max Havelaar, la World Fair Trade Organization, Fair for life, Biopartenaire, le Symbole des Producteurs Paysans ou encore Bio Équitable en France.


Biocoop soutient le commerce équitable Nord-Sud avec les petits producteurs de banane, café, thé, cacao, ou encore de sucre.
De manière complémentaire, nous développons depuis plus de 20 ans des filières de production équitables France, avec Nos Paysan·ne·s Associé·e·s. Concrètement, ces producteurs sont regroupés au sein d’organisations collectives 100% bio. En coopération avec Biocoop, ils ont fixé un cahier des charges de commerce équitable. Les produits à marque Biocoop intègrent au maximum les matières premières issues de ces groupements de producteurs sociétaires pour valoriser l’agriculture biologique paysanne française.


Enfin, Biocoop a participé à la création du label Bio Équitable en France, une association portée par plusieurs organisations de producteurs engagés dans l’agroécologie, alliés à des entreprises de la Bio conscientes de leur responsabilité sociétale.
En 2020, les produits du commerce équitable représentent 25% du chiffre d’affaires dont la moitié environ pour le commerce équitable France et l’autre moitié Nord/Sud.

 

 

 

Comment fonctionne Finisterra ?

 

Que fait-on pour rendre la Bio accessible ?


Pour comprendre le positionnement des prix chez Biocoop, il est intéressant de connaître la valeur qu’ils représentent, c’est-à-dire une bio exigeante et cohérente sur :
- des modes de production respectueux de l’environnement et de la santé : zéro pesticides chimiques de synthèse ni OGM, le respect des saisons, la priorité au local, avec un effort fait sur la réduction des emballages, zéro transport par avion et une logistique de transports optimisée pour limiter nos coûts et notre empreinte carbone,
- la qualité des produits : 100% bio, pas ultra-transformés donc plus sains et nutritifs,
- un commerce équitable : depuis plus de 30 ans, Biocoop travaille main dans la main avec les producteurs pour créer des rapports équitables entre tous les acteurs des filières bio, au Nord comme au Sud.

Dans le contexte actuel d’inflation, la hausse des prix chez Biocoop est plus modérée qu’en grande distribution car nous priorisons le local et travaillons à la relocalisation de filières. Aujourd’hui 80% de l’offre Biocoop est origine France. De manière générale, les produits issus d’une agriculture biologique et locale sont moins touchés par la hausse des prix des matières premières que la plupart des produits conventionnels. Et pour cause : la bio est un modèle de production plus autonome donc moins coûteux en énergie, en transports et en intrants. Si la bio permet de réduire ces coûts, chez Biocoop elle rémunère davantage le travail.
Ainsi, nous pratiquons des « prix justes » qui permettent d’assurer une juste rémunération des producteurs et une juste répartition de la valeur, en fixant une marge mesurée qui permette aussi d’assurer la pérennité des magasins (frais de fonctionnement, salaires, ...)
Nous ne finançons pas d’actionnaires. Ce que vous dépensez chez Finisterra, qui est une coopérative de consommation, contribue à la dynamique vertueuse d’une entreprise ancrée dans l’économie sociale et solidaire sur son territoire.
Réorienter nos modes de production et de consommation est un enjeu majeur pour la transition écologique et sociale de notre époque. Depuis plus de 30 ans, Biocoop porte des valeurs environnementales et sociales fortes, en défendant une agriculture biologique respectueuse du vivant et créatrice d’emplois dans un esprit d’équité et de coopération.
Pratiquer des « bas prix » tel que le font certains supermarchés (grâce à d’énormes économies d’échelle) est incompatible avec ces valeurs. En effet, ces bas prix sont un leurre puisqu’au-delà du passage en caisse, ils impliquent des « coûts cachés » : nos impôts pour payer les subventions à l’agriculture conventionnelle, le coût de la dépollution, de chômage puisque ces prix ne sont pas rémunérateurs, et à plus long terme avec des conséquences sur l’environnement et la santé.


Nous avons bien conscience que rendre accessible les produits bio au plus grand nombre est un enjeu crucial. C’est pourquoi le réseau Biocoop et la coopérative Finisterra mettent en place une multiplicité d’actions pour aller dans ce sens :

 

À l’échelle du réseau Biocoop :
- Nous vous proposons tous les mois des promotions sur une gamme de produits différente.
- Vous trouverez dans nos rayons des « prix engagés » : une sélection de 150 produits bio du quotidien sur lesquels les magasins réduisent considérablement leur marge pour les rendre accessibles toute l’année.


À l’échelle de Finisterra :
- Nous proposons une remise étudiante de 4% sur présentation de la carte étudiante.
- Nous faisons partie d’Épicerie Solidaire en Réseau sur Brest Métropole et participons au dispositif « Bio vrac pour tous ! » de Biocoop (partenariat entre le Fonds de dotation Biocoop, une épicerie sociale et/ou solidaire et un magasin Biocoop).
- Nous proposons une large gamme de produits en vrac dans nos magasins.
- Nous participons chaque année à la collecte Bio Solidaire de Biocoop, lors de laquelle les magasins reversent la marge sur les produits donnés par les clients à l’association d’aide alimentaire bénéficiaire, ainsi qu’à la collecte de la banque alimentaire et une collecte de protections menstruelles avec l’association Réglez-moi ça !
- Nous faisons le choix de ne pas augmenter nos prix (sauf si les fournisseurs le font) ni nos marges, malgré le contexte d’inflation.

 

 

Petit mot de la fin : consommer bio à petit budget c’est possible chez Biocoop en privilégiant les produits de saison, locaux, en vrac, en priorisant la qualité à la quantité, le fait-maison plutôt que les plats préparés, en consommant différemment !

 

 

L’agriculture biologique se montre-t-elle résiliente en période de crise ?


D’après Larousse, du point de vue de l’écologie, la résilience se définit comme la « capacité d’un écosystème, d’un biotope ou d’un groupe d’individus (...) à se rétablir après une perturbation extérieure (...) ». Dans un monde globalisé et complexe, ces perturbations peuvent être d’ordre économique, politique, environnemental ou encore sanitaire. Elles ne sont pas sans liens et ont des conséquences les unes sur les autres, comme par exemple des pénuries et l’augmentation du coût de certaines matières premières.
Le monde agricole étant particulièrement soumis aux aléas climatiques, mais aussi économiques, l’agriculture biologique se présente comme un mode de production alternatif pour un futur plus souhaitable. En effet, grâce à des pratiques plus autonomes, respectueuses de la santé et de l’environnement que celles utilisées dans l’agriculture conventionnelle et intensive, la Bio en temps de crise apporte des solutions pour préserver notre sécurité alimentaire et celle de la planète.


En voici quelques exemples :
L’agriculture biologique refuse l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques - fabriqués pour une grande partie hors de l’UE – qui requièrent une grande quantité d’énergie fossile, et qui coûtent cher à la production, mais aussi en frais de santé et de dépollution.
Le fait d’être moins dépendants d’intrants permet d’être plus autonomes en allégeant ses coûts de manière conséquente. C’est le cas de nombreux éleveurs de vaches laitières en bio qui privilégie le pâturage plutôt que l’achat de produits alimentaires pour les troupeaux, sans que leurs rendements ou leurs revenus s’en trouvent impactés.
Les fermes en bio étant de taille réduite et moins industrialisées, elles sont moins gourmandes en énergie. Par exemple : pas de cultures sous serres chauffées (respect des saisons) ou désherbage à la main.
Le cahier des charges de Biocoop va encore plus loin que le label bio européen seul, pour tendre vers plus de cohérence. Par exemple, il est plus exigeant concernant la provenance des produits et leur mode de transport. Ainsi, Biocoop donne la priorité aux produits locaux, en entretenant des relations justes et équitables avec les producteurs. Sur le plan de la proximité humaine et l’ancrage territorial, il s’agit de soutenir l’emploi local. Concernant la proximité géographique, l’optimisation des trajets et le refus du transport par avion, nous permet de réduire nos coûts et notre impact carbone.
Des situations de pénurie, comme c’est le cas avec la moutarde en ce moment, nous montre l’importance de relocaliser les filières. Biocoop est activement engagée dans cette démarche avec ses Paysan.ne.s Associé.e.s à la coopérative, qui cultivent des graines de moutarde en France. Même si nous avons la capacité de nous approvisionner en moutarde française Biocoop, nous avons malgré tout subi la pénurie. En effet, l’offre est largement inférieure à la demande sur le marché de manière générale. Cet exemple montre l’importance de poursuivre ce travail de relocalisation des filières à grande échelle.
L’agriculture biologique et les exigences du cahier des charges de Biocoop nous permettent malgré tout de minimiser l’impact de ces crises, notamment par rapport à l’inflation. Du fait du modèle agricole biologique intrinsèquement résilient car plus autonome qu’en conventionnel, les produits bio et ceux distribués en magasins Biocoop sont globalement moins touchés par l’inflation que les produits vendus en grande distribution. C’est ce qu’affirme la société de prestations de marketing Nielsen IQ : « L’inflation est moins forte sur le bio sur 77% des catégories alimentaires. »
Autre facteur qui équilibre la balance : nous ne profitons pas du contexte pour augmenter nos marges. Les prix des produits n’augmentent que si nos fournisseurs augmentent leurs prix. Nous nous assurons toujours que nos producteurs soient justement et équitablement rémunérés, tout en gardant la mesure de proposer des prix de vente accessibles aux consommateurs.
Enfin, une agriculture biologique qui intègre des pratiques exigeantes, comme en s’inscrivant dans une démarche d’économie circulaire en valorisant les cycles et ressources naturels, qui diversifie les cultures ou qui participe au reboisement des terres agricoles par exemple, est aussi résiliente du point de vue du climat et de la protection de la biodiversité.

 

 

Sources :
https://www.nouvelobs.com/ecologie/20220923.OBS63554/l-inflation-touche-beaucoup-moins-le-bio-que-le-non-bio.html
https://www.inrae.fr/actualites/fermes-laitieres-biologiques-resilientes-face-crise-sanitaire
www.synabio.com : « La bio, un modèle résilient pour l’alimentation de demain. » Note de plaidoyer du Synabio, avril 2020.
https://www.circuits-bio.com/chiffres-et-marches/l-inflation-penalise-le-bio-selon-nielseniq

 

 

 

Lors des temps de rencontres avec vous, adhérents à Finisterra, dans les différents magasins de la coopérative, la question du déréférencement de certains produits est posée régulièrement.

Les produits chez Biocoop sont référencés de deux manières :
- Via les quatre plateformes d’achats Biocoop (centre nord-est, grand ouest, sud-ouest et sud-est). Chaque magasin s’approvisionne auprès de la plateforme la plus proche, pour se fournir avec les produits de divers fournisseurs mais aussi les produits à marque Biocoop, constitués de matières premières issues des productions de Nos Paysan·ne·s Associé·e·s français.
- Avec les 160 producteurs locaux avec lesquels Finisterra travaille en direct et tisse des liens de confiance et durables (détails dans le Hors-Série 100% Bio disponible en magasin).

 

Sous quelles conditions ?
Pour être référencé dans un magasin Biocoop, un produit doit être certifié bio mais aussi répondre au cahier des charges de Biocoop, ce dernier étant plus exigeant que le label AB ou le label bio européen dit « Eurofeuille ».
Pour vous donner quelques exemples, le cahier des charges Biocoop assure des produits 100% bio (donc zéro pesticides et zéro OGM !), jamais transportés par avion ni cultivés sous serres chauffées, en réduisant le suremballage et en luttant contre l’ultra-transformation. Nous donnons la priorité aux produits locaux et entretenons des relations commerciales équitables avec les producteurs.

 

Pourquoi certains produits sont-ils déréférencés ?


Tout d’abord, le déréférencement des produits ne dépend pas toujours des magasins au niveau individuel mais parfois du réseau Biocoop dans son ensemble. Lorsqu’un produit est référencé dans les plateformes Biocoop, il doit, à quelques exceptions près, être présent dans les quatre plateformes. S’il est déréférencé, il le sera dans les quatre plateformes du réseau.
Des produits peuvent être déréférencés pour différentes raisons : dans la majorité des cas parce qu’ils ne se vendent pas suffisamment, ou bien parce qu’un transformateur ou fabriquant ne correspond plus à l’éthique de notre cahier des charges et de nos valeurs. Dans d’autres cas, nous devons retirer certains produits de nos rayons lorsque suite à un contrôle ou une analyse, nous constatons que ces derniers ne correspondent plus au cahier des charges de Biocoop, toujours plus exigeant.

 

Nous nous engageons à être les plus transparents possibles et à communiquer sur le déréférencement des produits en magasin. N’hésitez pas à échanger avec nos équipes qui se font toujours un plaisir de vous répondre au mieux !

 

 

Quels sont nos engagements pour la production locale ?


Chez Biocoop et Finisterra, nous œuvrons pour le développement et la distribution de produits issus d’une agriculture biologique cohérente : c’est à-dire dans un esprit d’équité et de coopération, en limitant au maximum notre empreinte environnementale et en donnant la priorité au local.
Ainsi, un de nos engagements forts, qui est inscrit dans la charte du réseau Biocoop, concerne la priorité aux approvisionnements locaux et de saison.
Un produit local chez Biocoop, est produit ou fabriqué à moins de 150 km routiers du magasin où il est distribué. Vous ne trouverez donc jamais de kiwis de Nouvelle-Zélande, de poires d’Argentine ou d’avocats d’Afrique du Sud dans nos rayons !


Même lorsqu’un produit n’est pas disponible en local, nous limitons au maximum les « kilomètres alimentaires » (distance parcourue par un aliment du champ à l’assiette) en nous approvisionnant toujours au plus près, par exemple : des fruits et légumes origine France ou à défaut d’Europe du Sud (100% bio et jamais cultivés sous serres chauffées !). Seuls les fruits et légumes non cultivés en Europe sont importés, comme les bananes, les mangues ou les ananas. Quelle que soit leur provenance, nos produits ne sont jamais transportés par avion, ce qui contribue à réduire l’écobilan de nos assiettes.
Biocoop soutient activement l’agriculture biologique et paysanne française, en étant acteur de la relocalisation de filières agricoles biologiques avec les paysans associés, coopérateurs de Biocoop (23 groupements d’agriculteurs et 3200 fermes).


Ces paysans français produisent par exemple des graines de moutarde dans l’Ouest de la France (plutôt que de les importer du Canada), de l’avoine (généralement importée d’Europe de l’Est), de la grenade dans le Gard (provenant souvent d’Iran ou Turquie) ou encore du quinoa, du tournesol ou des tomates.
Le logo Paysan·ne·e·s Associé·e·s, apposé sur les emballages des produits à marque Biocoop, indique qui sont les producteurs, l’origine des principaux ingrédients et le lieu de fabrication. D’ailleurs, 85% de la composition de ces produits est d’origine France.
Ces produits développés par Biocoop avec les paysans associés, sont également issus de filières solidaires Nord/Nord et sont labellisés Bio Équitable en France. Soutenir le local, c’est aussi contribuer à l’économie de nos régions et maintenir les emplois dans nos campagnes !

 

Quelques chiffres :
Chez Finisterra, nous travaillons avec 160 producteurs locaux, ce qui représente 20% des produits de nos magasins, et 31% de nos fruits et légumes.

 

Est-ce que tout ce que vous vendez est bien bio ?

 

OUI. C’est inscrit dans le cahier des charges Biocoop. Les magasins s’engagent à vendre des produits certifiés bio. Et on ne transige pas avec la règle, les magasins sont contrôlés de façon inopinée tous les ans par deux organismes certificateurs indépendants.
Le réseau Biocoop va même au-delà du simple label bio. En effet, le réseau, par le biais de son cahier des charges exigeant, s’interdit de vendre certains produits pourtant certifiés bio.
Voici quelques exemples : un produit bio à 95% mais avec des arômes non bio : vous n’en trouverez pas chez nous ! Un produit bio produit dans la région d’Alméria en Espagne exploitant des hommes et des femmes et dénaturant le paysage : pas chez nous ! Un produit bio acheté à l’autre bout du monde, venu par avion alors qu’il est disponible en local : impossible, dans les magasins Biocoop, pas de transport par avion et priorité au local.

 

Mais est-ce qu’un produit bio d’Espagne ou d’Italie est vraiment bio ?

 

OUI. Celui-ci est contrôlé et analysé avec le même règlement européen qu’un produit bio français. La différence que vous trouverez dans les magasins Biocoop, c’est que nous privilégions les achats locaux, s’il n’y a pas d’offre disponible, nous achetons à un producteur en France. Et enfin, pour certains produits, dans les pays du bassin méditerranéen.
Nous attachons une grande importance aux critères sociaux et écologiques au-delà du cahier des charges bio. Le réseau Biocoop travaille aussi avec des partenaires européens sur la durée, avec des engagements forts, permettant la confiance réciproque.